Championne malgré elle

Sophie a été sacrée vice-championne de France d’escrime en 2015 avant de devenir infirmière, ce qui peut poser question : l’escrime est un sport de combat alors que pour être infirmière il faut de la patience et du calme. Mais est-ce si contradictoire ?

C’est grâce à ses enfants, qui l’ont incitée à en faire quand elle avait une trentaine d’années, que Sophie a fait de l’escrime pendant 10 à 12 ans. Sa première compétition a eu lieu à Lyon, où elle a été proposée par des membres de son club d’escrime.

Au cours des années d’apprentissage, elle a appris à respecter son adversaire, la courtoisie et la loyauté, le contrôle de soi et le sens de l’équilibre, l’attention, la précision. Son atout, d’après elle : « le traitement de l’information ». En effet, elle a appris à comprendre les consignes et à refaire ce qui était demandé sans erreur. Pour elle, « cela était facile grâce l’entraînement et la technique ».

Il lui a fallu cependant beaucoup de rigueur pour arriver malgré tout à ce niveau de réussite. Et même si son parcours était motivé par l’amour du sport, il lui a fallu également persévérer. 

Dessin de Lou

Elle a continué des années à se battre par plaisir et elle a fini par obtenir une deuxième place aux championnats de France, même si elle n’a pas cherché la réussite à tout prix.

Finalement, être escrimeuse ou infirmière, cela se ressemble ; il faut les mêmes qualités : la patience, le courage, l’attention et la maîtrise de soi !

Lou